Cette forme particulière de méditation millénaire est une des plus connues à travers le monde, elle est née il y a 2500 ans, sous l’impulsion du prince Siddharta Gautama, «Bouddha» qui en a établi les principes, c’est notamment dans cette posture qu’il atteint l’Éveil. 

Pratiquer cette technique, c’est retourner, avec confiance et certitude, à la «source». Il n’y a ainsi, plus de doute à avoir dans le choix de cette forme de méditation, car elle est la base, la fondation de cet art !
Elle vise à harmoniser le corps, l’esprit et la respiration à travers la focalisation entière de l’attention sur la posture du corps. 
L’étirement et la tonicité du corps sont caractéristiques : la tête va vers le ciel, et le corps va vers la terre. 
La jointure entre le ciel et la terre se situe dans l’abdomen, là où les pouces sont joints.

Cette pratique se nomme ZAZEN, la méditation assise (nous vous conseillons de lire notre article «ZAZEN, retour aux sources»).
On l’appelle également Shikantaza = être assis sans rien faire. 

Zazen est une méditation non guidée, sobre et laïque.

Lors des séances de méditation, dans notre zendo, seuls les points importants sont abordés et enseignés.
Par respect pour nos élèves et dans un soucis de laïcité, nous avons volontairement décidé de ne pas proposer certaines traditions et rituels zazen dans nos cours, cela n’empêche pas de pratiquer avec sérieux cette discipline.

Elle constitue le cœur de la méditation, avec une attention précise portée à la posture, à la respiration et à l’apparition et l’évaporation des pensées. 

L’attitude consiste à laisser les images et les pensées qui apparaissent dans l’esprit, passer comme des «nuages dans le ciel», le méditant ne s’y attache pas, il ne cherche pas à les analyser, pas plus qu’il ne s’en préoccupe.
En maintenant un tel état, le pratiquant peut atteindre un état de la pensée «au-delà de toute pensée», sorte de vide de l’esprit.

Sans rien attendre, sans but, dans une posture de grande concentration, le regard posé à environ un mètre, sans rien  fixer de précis ou bien face à un mur, la pratique du zazen permet d’apaiser, de clarifier l’esprit et de créer une véritable stabilité au milieu des tourments de l’existence.

Sous cette forme, le pratiquant reste le plus possible dans l’instant présent, conscient et observant ce qui passe dans son esprit, sans s’attarder sur quoi que ce soit de particulier.

Le but de cette méditation est d’essayer d’atteindre la supraconscience, cet état d’éveil enseigné par Bouddha.

Cet état d’éveil spirituel relié à l’amour véritable (aimer sans rien attendre en retour) et au bonheur permanent pour les autres et pour soi-même, pour l’infiniment petit comme pour l’infiniment grand.

La méditation n’est rien d’autre qu’un dispositif pour vous rendre conscient de vous-même… «être ou ne pas être ?».
Vous êtes déjà «je suis», depuis votre naissance, il suffit d’en prendre conscience.
Cette prise de conscience, nous la développons dans notre programme «mais dites-moi» (médite-moi).

Prendre conscience qu’on est en vie, que nous sommes vivant, que nous sommes la vie et que la vie n’est rien d’autre que «l’amour», alors nous nous éveillons à la réalité, à la vérité que nous «sommes» pour vivre le bonheur et l’amour inconditionnel avec tout ce qui nous entoure.

Toutes souffrances, d’où qu’elles viennent sur Terre, existent à cause de ce manque de prise de conscience. 
Une fois que cette conscience s’éveillera, on pourra trouver la cause de chaque douleur et l’éradiquer.

Toutes inventions, toutes recherches scientifiques doivent être réalisées au profit de l’Humanité toute entière, toutes races confondues, pour son bien-être et son bonheur et pas seulement au profit d’une seule élite.

Là est la question : «l’Humanité va t-elle prendre conscience de ce qu’elle est et pourquoi elle est avant qu’il ne soit trop tard ?» Pour cela, seule une prise de Conscience Universelle, un élan de Paix et d’Amour peuvent la sauver.

La méditation n’est rien d’autre que le mécanisme pour nous rendre conscient que nous sommes tous un.
C’est le message que Bouddha a synthétisé dans le mécanisme de cette méditation.

Alors…  pratique,  pratiquons,  pratiquez…