Pour les enfants, le temps n’existe pas, ils vivent dans le moment présent, alors que les adultes sont davantage dans l’anticipation, l’inquiétude de l’avenir, ressassent en permanence les douleurs du passé, ou hésitent à se réjouir d’un événement heureux de peur qu’il ne dure pas, souligne Christophe André dans le livre «qui nous fera voir le bonheur ?», alors que les enfants peuvent éprouver des chagrins intenses et une heure après, être joyeux. Ils ont aussi cette capacité naturelle de transformer de simples moments de bien-être en bonheur.

Regardons-les vivre

Ils sourient, ils s’inventent des histoires, ils imaginent, ils parlent tout seul, ils jouent, ils nous font des câlins, ils nous montrent qu’ils nous aiment, un rien les amuse, ils rient, dansent au moindre morceau de musique, ils chantent leur joie… ils sont heureux !

On leur dit : « allez il faut y aller »… ils se soucient peu de notre impatience : «attends ! encore un peu» nous répondent-ils sans lever les yeux, ils restent très attentifs et très concentrés à leurs occupations.

Nous on leur offre des poupées, des bonbons, des voitures, eux nous offrent une plume ou un caillou qu’ils ont trouvé par terre, pour eux c’est important d’offrir un moment de leur «présent-bonheur», ils ont cette joie d’offrir.

Oui bien sûr, quelques fois ils ne sont pas contents, ils font des colères qu’ils auront oublié une heure plus tard. Ils ont cette capacité immense à oublier et pardonner à vitesse grand V.
Ils font des bétises, ils cassent, mais pour eux ce n’est pas grave, ils ne s’attachent pas aux choses matérielles.

On est parfois surpris de leur comportement égoïste en présence d’un autre enfant, ils ne veulent pas prêter leurs jouets, ils ont peur de ne pas les revoir, cela se comprend, ce sont leurs premiers copains, et comme par enchantement ils n’ont plus de crainte, la générosité les envahit. Leur intérêt de jouer, de partager leur moment-bonheur est une nouvelle découverte, un nouveau jeu, une nouvelle aventure jamais vécue.

Mais pourquoi donc avons-nous perdu cette enfance heureuse, détentrice du bonheur ?

La faute à qui donc ? la faute à l’éducation !

Un enfant n’a jamais suivi des cours de bonheur car c’est en lui, c’est en nous, dès notre naissance, c’est dans notre ADN. Nous sommes né pour être heureux.
Une éducation pour ne pas oublier et garder ce bonheur OUI !, une éducation pour marcher au pas NON !
Tu dois obéir, fais pas ci, fais pas ça ! obéis, obéis, obéis…  c’est quoi d’abord ce mot ? : se soumettre à la volonté de quelqu’un, se conformer à quelque chose… Tu dois travailler, travailler, travailler, ce mot qui veut dire «torture»… Il y a aussi beaucoup de choses à dire et à dénoncer sur le travail…
C’est vrai que nous devons apprendre à respecter autrui, mais avec gentillesse, avec amour, avec patience, avec pédagogie, mais certainement pas dans la menace.

Combien de parents sont capables d’éduquer correctement leurs enfants ? leur apprendre à apprendre en s’amusant ? leur assurant leur capital bonheur ?
Ce n’est pas facile d’être parent, il n’y a pas d’écoles pour cela. Pourquoi ne pas en créer ?
On pourrait commencer par une formation de 9 mois, ce qui aiderait et responsabiliserait un peu plus certains futurs parents.

Beaucoup de parents, devant ce manque, se déchargent sur l’éducation nationale, qui par ailleurs n’a pas ce rôle.
Il faut apprendre à lire, écrire et compter, oui mais pour lire et écrire de belle histoires, des poèmes, lire et écrire des partitions et des chansons. Apprendre à compter les mesures, les poids, les distances, les rythmes c’est impératifs.

Au lieu d’apprendre aux enfants, les guerres et les conflits entre les Nations, la marseillaise et d’autres chansons nationalistes racistes, on devrait leur apprendre la non-violence, la maîtrise de soi, la méditation, leur faire connaître des héros comme Gandhi, Martin Luther King, Nelson Mandela et bien d’autres encore. La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme devrait être la base, la fondation de toute éducation. Elle devrait être apprise par tous les enfants dès la primaire. 

On devrait leur enseigner les bases de toutes les religions et leurs prophètes, ce qui éviterait le racisme religieux. Il y a une chose que je trouve aberrante, à l’école on apprend aux enfants que l’homme descend du singe “l’évolution” et certains jours on envoie les enfants dans des édifices religieux où on leur dit que c’est “dieu” qui a créé l’homme… cherchez l’erreur ! c’est perturbant n’est-ce pas ? Que/qui faut-il croire ? et pourquoi ne croirait-on pas aux “Extra-Terrestres”, ce qui nous rapprocherait des sciences actuelles.

Pourquoi ne pas apprendre très jeune à sauver des vies et à leur inculquer les premiers gestes de secours ? Les enfants le font systématiquement pour de petits animaux, par compassion, par empathie, par amour. Leur apprendre à utiliser leurs mains pour caresser, apaiser, pour guérir et non pas pour gifler ou faire des coups de poings.
Il faut aussi supprimer de l’éducation, cette cruelle compétition qui engendre la supériorité et le sentiment d’infériorité, et développer l’entraide. 
Il faut développer les qualités du bonheur au lieu de les étouffer, leur apprendre sérieusement les arts dans lesquels ils pourront s’épanouir.

Il faut que le système de l’éducation revoit sa copie entièrement si nous voulons un bonheur durable pour nos enfants et nos petits enfants. Bien sûr quand je parle d’éducation, c’est d’une éducation globale concernant les familles, les écoles, les gouvernements, tout le monde est concerné.
L’éducation à l’argent est à revoir de fond en comble, elle est génératrice de cupidité, de convoitise, de possessivité, d’avidité, de mesquinerie, de cruauté, et j’en passe. Elle est responsable de la disparition de ce paradis perdu enfoui au fond de nous.

Voici la vrai raison, la vérité de la perte de notre enfance, de notre «présent-bonheur» = une éducation de soumission qui veut dire «infériorité».

Même si je suis de religion athée, mais croyant, je ne peux pas omettre dans cet article les paroles de ce guide à qui je voue un immense respect, Jésus, qui, il y a deux mille ans, déclarait lors d’un discours :
Matthieu 18.1-4 : À ce moment même, les disciples vinrent demander à Jésus : qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ?
Il appela un enfant, le plaça au milieu d’eux et dit : «en vérité je vous le dis, si vous ne faites pas demi-tour pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez jamais dans le royaume de cieux. C’est pourquoi quiconque se rendra humble comme cet enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux».

À savoir que ce royaume des cieux est le paradis auquel nous aurons accès quand nous aurons tous pris conscience que nous nous sommes trompé de direction dans notre éducation et notre façon de vivre. Ce modèle de vie, venu des cieux pourra être instauré sur notre Terre que dans ces conditions.
Ce bonheur qu’exprime chaque enfant est un Message; il fait partie des plans et des fondations de ce projet tant attendu.

Faire de la Terre un Paradis, c’est possible, on en a maintenant les moyens. Il faut choisir et proposer ce que l’on veut et ne pas donner ce choix à des dirigeants qui ne pensent qu’à leur pouvoir cupide. 

Beaucoup de guides sont venus nous prévenir et nous conseiller, très peu les ont écouté, nombreux sont ceux qui ont souffert à cause de ce manque de sagesse.

On doit se souvenir que le Bonheur est en nous, qu’il est profondément implanté dans notre ADN aux côtés de l’Amour, qu’il ne s’apprend pas, on le redécouvre, on le ressuscite grâce à l’accroissement et à l’élévation de notre propre amour.

Ami-e-s aventuriers et ami-e-s de Peter Pan, déterrons ensemble ce trésors, pour nous-même et pour les générations à venir, pas tout à l’heure, pas demain, MAINTENANT !

Gilbert Varin