Que dit le dictionnaire ?
Épreuve opposant plusieurs concurrents ou plusieurs équipes.

Quels sont les synonymes de compétition ?
Concurrence, affrontement, combat, lutte, rivalité, challenge, duel, épreuve, face à face, match, tournoi.

Jusque là, rien de positif

Maintenant, quels sont les contraires de compétition ?
Collaboration, complicité, entente, entraide, association, coopération.

Enfin du positif !

La compétition s’avère utile jusqu’à un certain point, mais la coopération, qui est l’objectif vers lequel nous devons tendre, commence lorsque la compétition s’arrête.
Franklin D. Roosevelt, ancien Président des États-Unis

La compétition est-elle bonne ou mauvaise ? 

Depuis des années, les avis sont partagés à ce sujet. 

Certains pensent que cela encourage les gens à se surpasser, d’autres disent que cela peut détruire l’estime de soi en se sentant nul et bon à rien. 

Mais de quelle compétition parle t-on ?

– La compétition sportive, intellectuelle, artistique ? Celle qui reste amicale dans laquelle les participants se serrent la main ou s’embrassent à la fin ? sans regret même d’être le dernier.

– La compétition par passion pour une activité comme la course automobile, le vélo, le tir à l’arc, les échecs, la chanson, etc. ?

– La compétition dans laquelle les concurrents sont des acharnés combatifs pour finir «premier» et être le «meilleur» ? prêts à écraser les autres avec fureur pour se défouler sans pitié, où il faut gagner coûte que coûte.

– Ou bien encore la compétition dans laquelle «l’argent» et les «gains» sont la seule motivation ?

– Il y a aussi cette compétition dans laquelle où les participants s’enivrent de la clameur des supporters qui viennent les encourager.

Est-ce que vous vous êtes reconnu dans l’une de ces énumérations ? ou pas du tout, comme moi !
Me concernant, je n’ai jamais eu l’esprit de compétition, même enfant, au contraire j’ai toujours été tourné vers l’entraide en général, la compassion et le respect de toutes choses. Je suis bien dans ma peau, je suis en paix avec moi-même, je ne me sens pas le besoin de prouver quoi que ce soit à qui que ce soit, même à moi-même. Je connais mes limites et mes défauts que j’accepte avec humilité. Mon esprit méditatif hérité depuis cette enfance et sa pratique consciente depuis une cinquante d’années m’a toujours été bénéfique dans mon équilibre psychologique, philosophique et spirituel.

Tant que la compétition reste un moyen de distraction, de se surpasser, liée à une passion, pourquoi pas ! 
Mais à partir du moment où l’argent devient le maître du jeux et qu’il en fixe les règles, là, la compétition prend une tournure malsaine.

Quand la compétition devient-elle nocive ?

Quand elle commence à s’insérer dans la vie des gens, au travail, entre amis, en famille, en politique, dans les gouvernements, au niveau mondiale et qu’elle devient une forme de pensée généralisée, une habitude admise par une majorité de la population et qui s’impose sournoisement partout sur la planète… on peut dire que cette compétition là est «dangereuse», «pernicieuse».

Comme un virus, elle a «contaminé» la société, les gouvernements, le monde du travail, les chaînes de télévision, etc.

Attention DANGER !

Il faut être compétitif et performant partout et dans tout… concurrence oblige, entre collègues, entre commerçants et entreprises, entre pays, … compétition pour le pouvoir, compétition monétaire… quand tout cela va t-il s’arrêter ? 

Le stress, la menace, la peur peuvent être engendrés par la compétition.

La compétition économique entre pays peut amener à des guerres.

La compétition à l’armement nucléaire, peut un jour, être fatale pour l’humanité.

La compétition entre les gens, entre les entreprises, dans les entreprises amènent des dépressions nerveuses, beaucoup de cas de «burn out» sont à déplorer sur toute la surface de notre planète. 

Le monde est malade de compétition

Elle est en train de détruire la planète.

La compétition est féroce, elle est le poison de la conscience, elle développe la plus terrible partie de la personnalité qui est l’égo. 

On peut me dire que la concurrence est bonne, car elle fait baisser les prix, mais pour faire baisser les prix, il faut baisser le coût de fabrication et on va pour cela chercher une main-d’œuvre moins chère à l’étranger ou bien faire travailler les gens plus vite et plus longtemps sans pour cela augmenter les salaires ou bien encore on va utiliser des produits de moins bonne qualité.

Tout ceci a amené une certaine forme d’esclavage provoquée par une compétition à la surconsommation guidée par une concurrence acharnée et sans pitié.

Être compétitif, concurrentiel, tant au niveau individuel, en entreprise ou collectif semble être largement accepté dans nos sociétés, au point d’en être devenu un mode de pensée ou d’un concept psychologique fondateur, quasiment jamais ou très peu questionné. 

Cet état de fait s’explique par le caractère naturel de l’esprit compétitif, hérité de la théorie de l’évolution, les faibles disparaissent, seuls restent les plus forts.

Parce que la compétition est omniprésente dans nos sociétés, quels que soient les domaines d’activité, économique, politique, religieux, éducatif, scolaire, relationnels, son questionnement est une démarche nécessitant un esprit de sérieux et alerte. 

Il est assez intéressant de voir, en consultant les informations et les médias institués, à quel point la compétition fait partie intégrante de toute la pensée collective. 

Et c’est parce que cet aspect de la pensée collective n’est jamais questionné, jamais remis en question, que cela devient un mouvement inconscient. 

Le principal moteur de cette idée de compétition est bien évidemment le modèle économique institué.

Il est d’une évidence flagrante que le modèle général des activités humaines basé sur la compétition est dans l’incapacité d’apporter la paix dans le monde tant au niveau collectif et individuel, instaurant donc l’idée communément acceptée de la nécessité de l’existence du conflit dans la vie quotidienne. 

La compétition est alors perçue comme un moteur essentiel de l’existence, les guerres sont banalisées et perçues comme un mal nécessaire à l’instauration d’un ordre relatif et auquel il n’est d’autre choix que de se conformer «pour le bien de tous», la compétition individuelle, l’ambition, la réussite, deviennent alors des comportements psychologiques normalisés et quasi naturalisés et considérés comme partie intégrante de la condition humaine.

Dès lors que l’on accepte la compétition comme nécessaire et inéluctable, l’on cesse de questionner, tant ce qu’est la société que ce que l’on est, et l’on se ferme à toute possibilité de découverte.

Et si la compétition n’existait plus, tout le système s’écroulerait et le chaos prendrait le pas sur le monde !

Une telle croyance résulte d’une défense psychologique de l’individu conditionné par le schème compétitif et y restant fermement attaché. 

Le monde actuel dans lequel nous vivons est déjà dans un chaos indescriptible où règnent la violence, l’injustice et la misère matérielle et psychologique contre lesquels les idéologies, religions et divers mouvements politiques constituent des outils de camouflage, à l’image de cosmétiques agissant en surface et ne résolvant aucun problème en profondeur.

Et la vie dans tout ça !

Bien sûr, certains vont me dire que la vie commence par une compétition entre les spermatozoïdes, mais quand on voit ce que l’on vit, on se demande si parmi certains spermatozoïdes, il n’y a pas de tricheurs.

La vie est faite pour la vivre heureuse, dans de bonnes conditions, dans la liberté, dans l’émerveillement, pas dans cette compétition imposée et destructrice manipulée par le pouvoir de l’argent qui nous impose ses propres règles.

Notre Terre n’est pas un ring, raccrochez les gants de boxe, le chemin de notre vie n’a pas de tracés numérotés au sol comme dans les stades pour les courses d’endurance.

Mais cette compétition ne serait-elle pas la conséquence d’une surpopulation dont on a dépassé dangereusement les limites depuis quelques décennies déjà ?

Plus nous serons nombreux et plus la concurrence sera sévère et c’est pour cela qu’il faudrait réguler au plus vite les naissances.

Cette surpopulation nous a conduit vers une pollution incontrôlable, vers un non respect de la nature, de l’être humain et de la VIE en général, alors attention que cette nature ne se retourne pas contre cette espèce humaine qui se croit au dessus de beaucoup trop de choses. 

Nous pouvons faire de la Terre un paradis, prenez-en conscience.

Maîtrisez, contrôlez votre compétitivité

Si vous souhaitez vous mesurer à quelqu’un, faites-le avec vous-même.

Si vous souhaitez changer le monde, changez-vous vous-même.

Faîtes de la méditation et commencez votre compétition contre vos pensées négatives, ce sera plus épanouissant et plus enrichissant pour vous.

Prenez conscience, commencez une remise en question, lâchez-prise, respectez-vous !