Luminothérapie, photothérapie, chromothérapie, chromatothérapie sont des techniques de soin et de bien-être utilisant la lumière blanche ou colorée.

L’usage thérapeutique de la lumière naturelle en médecine remonte à la fin du 19e siècle. Son effet remarquable sur la stimulation du système immunitaire et la lutte aux infections provoqua le développement des premières techniques de photothérapie, récompensées, en 1903, par le prix Nobel de physiologie ou médecine remis au médecin danois Niels Ryberg Finsen. 
En France, la technique est popularisée dans les années 1920, entre autres par Jean Saidman, créateur de fameux solariums tournants à Aix-les-Bains, Vallauris et Jamnagar (Inde), et par les frères Biancani.

L’origine de la photothérapie pour soigner l’ictère des nouveau-nés serait dû aux observations de l’infirmière Jean Ward qui, alors qu’elle travaillait à l’hôpital de Rochford en Angleterre en 1956, aurait remarqué qu’une exposition au soleil des nouveau-nés atteints d’ictère (jaunisse) faisait disparaître la couleur jaune de leur peau. 
Cette intuition sera confirmée par les travaux du Dr Cremer, qui travaille dans le même hôpital et publiera un article prouvant l’efficacité de la lumière pour détruire la bilirubine, à l’origine de l’ictère.

Luminothérapie ou chromothérapie ?

Luminothérapie et chromothérapie ont la lumière en commun… et la volonté de traiter naturellement diverses affections, comme la dépression. La différence ? La première utilise une lumière blanche, la seconde des couleurs ciblées.

À chacune sa spécialité. Si chacune peut lutter contre la déprime saisonnière, luminothérapie et chromothérapie ne le font pas de la même manière. 
La luminothérapie est une méthode de traitement par la lumière. Elle se fait par exposition lumineuse des yeux, qui doivent capter la lumière pour qu’elle soit efficace.
La chromothérapie, elle, traite diverses pathologies grâce à des lumières colorées. Elle permet de traiter n’importe quelle partie du corps et n’a pas besoin d’être vue. La peau joue directement le rôle de capteur.

Ces différentes “techniques” étaient déjà utilisées depuis l’Antiquité, en Chine, Inde, Moyen-Orient, Egypte, Grèce et Rome …, chez les Druides, les Amérindiens …

La luminothérapie

Cette thérapie par la lumière se sert spécifiquement de la lumière blanche dans sa globalité. Elle vise à compenser le manque de luminosité responsable de certaines dépressions, notamment saisonnières… voire de diverses affections. Elle simule donc la lumière du jour, grâce à des lampes de luminothérapie diffusant une lumière blanche. La luminosité ainsi absorbée par le cerveau, à travers les yeux, booste la production de mélatonine par le système hormonal. Pour fonctionner, elle doit nécessairement être placée dans le champ de vision.

Nous savons tous, plus ou moins que «la lumière nous fait du bien», en particulier la lumière solaire. D’où cet engouement pour les vacances au soleil, cette impatience de voir passer au plus vite les sombres mois d’hiver, la joie et l’équilibre retrouvés avec l’éveil lumineux du printemps et cette force que nous puisons aux splendeurs de l’été.

La lumière du soleil est le remède le plus puissant que la nature ait mis, gratuitement, à la disposition de l’homme.
On ne soupçonne pas à quel point la qualité de la lumière est importante pour la santé.
Et pourtant, malgré la publication d’innombrables études scientifiques sur le sujet, la quasi-totalité de la population est dans l’ignorance.
Ces informations seraient cependant de nature à provoquer des changements positifs dans la vie de chacun d’entre nous. 

Pourquoi ne sont-elles pas diffusées, alors ? Parce que, encore une fois, donner une information exacte sur les effets du soleil, de la lumière à large spectre et de la phytothérapie risquerait de réduire drastiquement le chiffre d’affaires de nombreuses entreprises pharmaceutiques.

Le soleil produit et émet dans l’espace par son rayonnement une immense quantité d’énergie qui équivaut à 40 millions de tonnes de matière à la seconde.
Seule une partie infinitésimale de toute cette énergie atteint la surface de la Terre sous la forme d’ultraviolets, de lumière visible et d’infrarouges.

L’homme et tous les êtres vivants sur notre planète sont nés et se sont développés grâce aux effets de l’exposition à la lumière solaire qui a des caractéristiques bien précises, très différentes de celles de la lumière artificielle non seulement en terme de fréquences produites mais aussi en terme de variation journalière et saisonnière.

La lumière artificielle est monotone, son spectre d’émission est toujours le même. Elle affaiblit entre autre le système immunitaire.
En revanche, le spectre d’émission qui arrive sur Terre en provenance du soleil change beaucoup entre le matin et le soir ou entre l’été et l’hiver. Ainsi les fonctions endocriniennes et métaboliques sont activées et stimulées de différentes manières au cours de la journée et des saisons.

La privation continue d’exposition au spectre solaire complet provoque dans l’organisme humain une série d’effets secondaires négatifs.
On peut parler de syndrome de la mauvaise illumination dont les principales manifestations sont la faiblesse physique, une réduction de l’efficacité du système immunitaire, la dépression, le surpoids et une certaine fragilité lorsqu’apparaissent des troubles ou des maladies plus ou moins graves.
Dans son livre Microbiotics, Hufeland écrivait déjà en 1796 : «l’être humain pâlit, grossit, devient indolent et apathique et perd son énergie s’il lui arrive d’être privé de la lumière du soleil, c’est ce qu’a démontré la triste observation de nombreux prisonniers enfermés dans l’obscurité pendant de longues périodes».
À cette époque, la lumière artificielle n’existait pas et la seule alternative à la lumière solaire était l’obscurité.

On sait en plus aujourd’hui que, pour l’organisme, être soumis à une lumière artificielle équivaut en fait à rester dans le noir. D’où la morosité sur certains lieux de travail ou d’habitations.

La lumière du soleil peut avoir des effets secondaires négatifs mais seulement lorsqu’on s’y expose de manière incorrecte. Elle agit à la manière d’un médicament ou d’un aliment. En effet son action dépend des quantités absorbées et des fréquences d’absorption.
Nous savons, par exemple, que la vitamine A est un élément fondamental de l’alimentation de l’homme. Nous savons aussi que des doses trop élevées peuvent être nocives. Si une personne était privée de vitamine A pendant des mois, il est évident que cela provoquerait aussi des problèmes.

Mais personne n’a voulu comprendre comment l’être humain devait s’exposer à la lumière naturelle. Personne n’a pu ou voulu comprendre quelle était la bonne quantité de rayonnement que l’on devait recevoir en plein soleil ou par temps couvert.
Alors, sans chercher plus loin, on a décrété que le soleil était nocif et qu’il fallait s’en protéger.

La lumière naturelle qui concerne le corps tout entier est un élément vital comme l’air ou l’eau. Chaque individu devrait essayer de passer en plein air le plus grand nombre d’heures possible dans la mesure de ce que permet la saison.     

La chromothérapie

La chromothérapie, elle, décompose les couleurs de l’arc-en-ciel. 

Chaque couleur est considérée comme capable d’influencer nos états de santé physique ou mentale : cette technique consiste à choisir les bonnes couleurs pour atteindre l’objectif recherché. 

Elle utilise donc une sélection de couleurs les plus adaptées à une personne. 
C’est une sorte de luminothérapie de précision ! (sorte de perfusion dans le corps énergétique)
Si le praticien détermine que vous avez, par exemple, besoin de rouge ou de bleu clair… , uniquement ces couleurs seront utilisées.

Qu’est-ce que la lumière et les couleurs ?

Le sujet est tellement vaste et complexe que je vais essayer d’être très succinct dans mes explications. Pour cela je vais utiliser une très petite partie des cours de colorimétrie que je donnais aux étudiants en infographie et en arts graphiques. Si vous le souhaitez je peux vous offrir mon cours complet de 106 pages avec images au format PDF.

Un peu de physique pour commencer.

LA LUMIÈRE

La lumière est composé :
de matière sous forme de particules énergétiques que l’on nomme «photons». Le photon est la plus petite unité qui puisse être utilisée pour mesurer l’énergie lumineuse. Lorsqu’un photon heurte un obstacle, il résulte de la collision, un choc qui libère une énergie et c’est cette énergie qui produit un phénomène lumineux.
– et d’énergie qui se propage sous forme d’ondes issues d’un double champ «électrique et magnétique» dont la vitesse et l’intensité dépendent étroitement du milieu où elle se propage. Sa vitesse est exactement de 299.792.458 m/s soit 300.000 km/s.

LE SPECTRE

Dans l’immense étendue du spectre électro-magnétique, des rayons gamma aux ondes électriques, l’oeil humain n’est sensible  qu’à une très petite zone d’ondes étagées de 400 à 700 nanomètres, et divisée en 32 bandes correspondant aux différentes couleurs.
Ces ondes constituent précisément le «spectre de la lumière visible» perçu par l’oeil humain comme la lumière blanche.
Leur lisibilité, comme leur aspect coloré, résulte seulement du fait que l’oeil contient des récepteurs sensibles à cette gamme de radiations.

Le spectre de la lumière visible est limité du côté de ses plus courtes longueurs d’ondes par les ultra-violets et du côté de ses plus grandes longueurs d’ondes par les infra-rouges.
Dans le spectre, l’oeil ne distingue que 150 couleurs sur environ 2 millions.

On attribue à Newton l’interprétation de la décomposition de la lumière naturelle par un prisme.
– Newton fit ses premières expériences sur les couleurs en 1666, à 22 ans.
– La première publication de sa théorie des couleurs eut lieu en 1672.

Le soleil émet 3 gaz : le Brubidium qui est Rouge, l’Hydrogène qui est Vert, le Césium qui est bleu
Voici donc les 3 couleurs lumière que nous observons à travers un prisme.

Le Césium a été choisi en 1967 pour redéfinir «la seconde» qui est la vibration d’un atome dont la durée est de 9.192.631.770 périodes (info : Musée du Temps à Besançon).

D’un point de vue physique «l’arc en ciel» représente la décomposition spectrale de la lumière blanche du soleil. L’arc en ciel est formé de gouttes de pluie (des milliards) agissant comme un prisme décomposant les zones spectrales de la lumière blanche en lumière colorée.

De l’immense étendue du spectre électro-magnétique que nous envoie le soleil, on ne reçoit sur la terre que : 48 % de la lumière blanche, 3 % des rayons ultra-violets (bronzage), 50 % des rayons infra-rouges (chaleur).

LA COULEUR

Ce que nous percevons comme une surface colorée est littéralement le résultat d’une interprétation de la lumière par la matière.
Trois états connus définissent la matière : l’état gazeux, l’état liquide et l’état solide.
C’est la mobilité et la compacité des molécules formant une substance qui en déterminent l’état.
Pour exemple la feuille d’un arbre est toujours d’un vert clair, voir transparent quand elle pousse car sa structure moléculaire est moins dense au début mais au fur et à mesure que les molécules se multiplient le vert devient plus foncé.
C’est le procédé de la trame qu’utilisent les imprimeurs ou encore les fabriquants de tissus. Plus les fibres sont serrées moins on voit à travers.

Les molécules appelées «pigments» sont présentes presque partout, excepté dans les substances transparentes telles que l’eau, l’air et les diamants purs.

Une couleur est une surface ou une matière qui absorbe, réfléchit ou transmet, totalement ou en partie, les radiations colorées du spectre de la lumière blanche.
Dans le spectre, 6 couleurs sont retenues :
– 3 couleurs-lumière (dites couleurs fondamentales ou primaires) C’est la synthèse additive = Rouge Vert Bleu. Ces couleurs sont utilisées en vidéo.
– 3 couleurs-matière (dites couleurs complémentaires, secondaires ou binaires) C’est la synthèse soustractive = Cyan Magenta Jaune. Ces couleurs sont utilisées dans tous les pigments. 

Le mélange de certaines couleurs donnent d’autres couleurs selon l’intensité lumineuse désirée, par exemple de l’orange ou bien du vert clair ou encore un mauve… tout devient nuance et nous percevons les couleurs selon 3 dimensions : la Teinte, la Saturation et la Luminosité.

L’OEIL

La couleur prend naissance seulement avec la perception visuelle (Quoi que, il y a des mal-voyants et aveugles qui captent les couleurs par l’énergie qu’elles dégagent comme je l’explique dans le paragraphe «la lumière»).

Cette petite partie de lumière est amplifiée, codée, puis communiquée au cortex cérébral par le nerf optique sous forme de signaux nerveux qui ne sont autres que des impulsions électriques.

Sur la rétine, il existe 4 espèces de récepteurs (cellules photoréceptrices) :
– 3 types de cônes, (environ 30 millions) chacun sensible à une seule des trois couleurs : le rouge, le vert et le bleu et qui, ensemble, nous permettent de voir les couleurs.
– les bâtonnets, (environ 120 millions) extrêmement sensibles à la lumière, mais insensibles aux couleurs, répondent aux bas niveaux d’éclairage et fournissent des informations en noir et blanc.

Pour en finir avec ce petit cours théorique 

Il n’y a pas de couleurs sans lumière et trop de lumière il n’y a plus de couleurs. C’est un phénomène auquel sont souvent confrontés les photographes.

Mais comme la couleur est une interprétation du cerveau, la couleur existe t-elle vraiment ?  
Une chose est sûre, c’est qu’elle change sans cesse selon le temps, l’endroit, la saison, l’heure, à l’ombre, etc.
Quoi qu’il en soit la lumière et les couleurs ont un impact important sur notre comportement et notre santé physique et mentale.

Je ne reviendrai pas sur les bienfaits de ce que l’on nomme la lumière blanche, lumière du jour ou lumière à large spectre qui englobe aussi les ultraviolets et les infrarouges (à savoir que nous ne voyons ni les infrarouges, ni les ultra-violets), car on a compris l’importance de cette thérapie naturelle que l’on peut pratiquer chaque jour gratuitement. 

Bien sûr on peut encore utiliser des lampes spéciales vendues dans le commerce si nous sommes confrontés à des situations particulières telles que dans des bureaux, des hôpitaux et pourquoi pas en appartement, ou bien encore aller consulter un luminothérapeute qui lui vous proposera des séances avec du matériel plus confortable et performant.

Concernant ce sujet, je vous conseille de lire l’exellent livre «Les bienfaits de la lumière sur votre santé» de Fabio Marchesi aux éditions Dauphin.
Fabio Marchesi, ingénieur, scientifique et chercheur, membre de la New York Academy of Sciences et de l’American Association for the Avancement of Science est considéré comme le meilleur expert italien des applications thérapeutiques de la lumière. Il est auteur de dizaines de brevets internationaux sur les systèmes et appareils de thérapie basés sur les rayons infrarouges, ultraviolets et à large spectre parmi lesquels BioDream et la technologie Miact.

Les couleurs alors ! soignent-elle aussi ?

Importantes dans le décor de notre vie quotidienne (murs, vêtements, voitures, objets), les couleurs déclenchent quelque chose en nous. Il faut savoir en jouer pour se sentir bien, rendre heureux, séduire. 

Mais savoir aussi que notre perception n’est pas celle des autres et que selon les personnalités, les couleurs peuvent être bénéfiques ou néfastes, agréables ou désagréables. «Broyer du noir», «voir la vie en rose», «être vert de jalousie»… C’est prouvé : les couleurs ont une influence sur notre corps et sur notre esprit. C’est même le principe de la chromothérapie, une médecine douce qui nous soigne grâce à l’arc-en-ciel… 

Au quotidien, nous vivons dans un environnement coloré, que cela soit : dans la nature, dans nos maisons, dans notre espace professionnel, dans l’environnement public.
Les couleurs sont partout ! Si nous avons toutes et tous nos couleurs préférées, que nous en imprégnions nos intérieurs, que nous les portions au quotidien, nous avons fini par oublier les bienfaits des couleurs…
Et pourtant, de plus en plus utilisés, aussi bien en développement personnel et spirituel que dans les instituts de bien-être ou encore dans les tendances des décorations d’intérieur pour créer des ambiances zen, les effets des couleurs sont désormais incontestables…
S’il est vrai que la thérapie des couleurs n’est pour le moment qu’une thérapie alternative, elle peut vous aider à prendre soin de vous en apportant de réels bienfaits, lorsque vous en avez le plus besoin, et ce en toute simplicité…
Bien qu’elle soit utilisée depuis de très nombreuses années, et qu’on la retrouve au sein de différentes médecines ancestrales notamment, la chromothérapie n’est pour le moment pas reconnue par l’Académie de médecine. Elle reste alors une thérapie alternative, à utiliser en complément de la médecine classique.

Cette thérapie se base sur la réaction de chaque partie de notre corps aux vibrations lumineuses de chaque couleur. Elle vise alors à pouvoir guérir de différents maux (aussi bien physiques que psychiques) ou encore agir en vue de réguler les émotions et retrouver un bien-être !
La chromothérapie est une méthode portant sur les vertus curatives des couleurs, de leur capacité à traiter différentes affections.
Notre environnement coloré peut lui-même influencer nos humeurs et maux.
Bien qu’aucune étude scientifique n’ait été diffusée au grand public sur le sujet, la chromothérapie est pratiquée dans plusieurs instituts. Cette médecine parallèle connaît de nombreux adeptes.

Déroulement d’une séance de chromothérapie en cabinet :
La chromothérapie consiste à exposer certaines parties du corps humain à une gamme de couleurs après un bilan chromatique de la personne. 
Cela peut se faire par le biais d’un rayonnement lumineux appliqué :
– par bain complet du corps dans l’environnement coloré,
– par projection visuelle : cette couleur est alors directement projetée sur un point d’acupuncture, afin de traiter une affection.

Les couleurs qui soignent

Pour faire simple et selon certains courants, la chromothérapie, utilise 12 couleurs différentes, chacune possédant sa propre longueur d’ondes capté par notre œil.
Il s’agit de comprendre l’impact de l’énergie transportée par chaque onde lumineuse, énergie qui agit alors sur la matière, et donc votre corps. Les couleurs agissent également sur notre mental et sur nos émotions, au travers des émotions que chacune d’entre elles fait naître…

On distingue 4 GROUPES de couleurs

1) Les couleurs qui activent, dynamisent et stimulent
On les utilise pour dynamiser une personne, aussi bien sur le plan physique que mental, lui donner envie de se développer, de se réaliser, tout en le stimulant positivement, en fonction de la couleur choisie :
Le rouge : couleur du feu et de l’énergie de la vie, il symbolise la vitalité, le courage, le sang, la survie et la force. Le rouge aide alors à tonifier, à fortifier, mais également à dynamiser les ressources énergétiques que chacun de nous possède.
L’orange : c’est la couleur de la stimulation et de l’émotion, celle que l’on associe à la créativité, au mouvement, au rythme, et qui est reconnue pour ses vertus stimulantes sur le plan moteur et sensoriel !
Le jaune : couleur du soleil dans toutes les civilisations, le jaune est symbole de lumière, de conscience, de rayonnement personnel. On l’assimile également à la vie. Le jaune agit sur l’activité cérébrale, stimule la concentration et permet de fortifier le système nerveux.

2) Les couleurs qui harmonisent, régulent et purifient
Couleurs de la guérison aussi bien physiques qu’émotionnelles, ces dernières vous aident à pondérer vos émotions, purifier les blocages énergétiques ou encore harmoniser votre corps…
Le lime (vert clair tirant sur le jaune) : Couleur vive, elle symbolise l’ouverture, l’apprentissage et la curiosité, agissant sur la vision, et permettant également d’apporter une plus grande flexibilité grâce à son action sur les articulations.^
Le vert : couleur de la nature, le vert invite à l’indépendance et à la liberté qu’il favorise. C’est aussi la couleur de la neutralité et de l’équilibre, agissant positivement sur le système endocrinien notamment.
Le turquoise : couleur de l’eau, il invite à l’évolution et la purification. Le turquoise transforme, apaise et aide à éliminer les énergies négatives. On le recommande également pour hydrater ou soulager les brûlures.

3) Les couleurs qui apaisent, détendent et vous aident à vous concentrer
On les utilise aussi bien pour apprendre à lâcher prise que pour reprendre le contrôle sur un mental affublé d’une multitude de pensées. Ces couleurs agissent sur la concentration, le sentiment de relaxation, et tout le corps…
Le cyan : couleur symbolisant l’air, le cyan apporte le souffle, le partage. Il est également rafraîchissant, agit sur votre capacité de communication tout en vous aidant à vous détendre en relâchant les tensions musculaires.
Le bleu azur : couleur du ciel et des nuages, le bleu azur apporte le calme et la sérénité intérieure. Il agit sur votre intuition qu’il développe, stimule les endorphines et vous aide dans vos quêtes introspectives.
Le bleu foncé : couleur symbolisant la nuit, le bleu foncé appelle lui aussi le calme et le lâcher-prise. Il vous aide à méditer, à harmoniser vos pensées et à atteindre une plus grande profondeur, pour votre bien-être

4) Les couleurs qui vous régénèrent, vous renforcent et cicatrisent
On les utilise pour panser les blessures du corps, mais également de l’esprit et du cœur. Agissant au travers de leurs ondes régénérantes, elles vous aident à vous reconstruire, à vous organiser pour vous épanouir et devenir…
Le violet : couleur de l’intuition et de la spiritualité, le violet agit sur l’image du père, la maîtrise et la connaissance de soi. Il agit sur les migraines et les fonctions neurologiques, tout en stimulant votre esprit.
Le magenta : couleur de l’amour et de l’affection, le magenta harmonise le système cardiovasculaire, et agit sur le sentiment de vulnérabilité. Couleur particulièrement appréciée, on lui prête des vertus esthétiques uniques, stimulant la régénération cellulaire. Le magenta accompagne également les personnes en convalescence ou celles qui souhaitent résoudre des troubles relationnels.
Le rouge écarlate (rouge tirant sur le magenta) : couleur de l’enracinement, de la fertilité ou encore de la féminité, le rouge écarlate agit sur l’ossature qu’il renforce, améliorer votre métabolisme et vous apporte une sensation unique de sécurité et de force.

Utiliser les couleurs pour notre bien-être

Maintenant que nous avons découvert les effets des couleurs sur notre corps et notre esprit, nous souhaitons en découvrir les différentes applications. En réalité, elles sont des plus multiples. Pourquoi ?
Tout simplement parce que les couleurs sont partout, et qu’il nous revient de les implanter dans notre quotidien, pour retrouver un mieux-être !

Les vêtements et les couleurs au quotidien : voilà une première application toute simple de la thérapie par les couleurs.
Moduler nos tenues en fonction des couleurs dont nous avons besoin…
Une touche de jaune à notre tenue pour les journées où nous manquons de vitalité, du vert pour prendre soin de nous et accélérer la guérison d’un vilain rhume ou encore du bleu nuit pour nous détendre…
À nous d’opter pour les bonnes tenues et de faire appel aux incroyables effets des couleurs, lorsque nous en avons le plus besoin !
Nous pouvons également choisir nos accessoires en fonction de nos besoins, et de leurs couleurs. Un bracelet bien-être rougepour retrouver de la force et de l’énergie, des perles bleues pour lâcher-prise, nous avons le choix…

Les couleurs dans la maison : on ne manque évidemment pas d’utiliser les bienfaits des couleurs au sein de son intérieur… Ainsi, en fonction de nos besoins, en déposant quelques touches de couleurs ici et là, à l’aide de poster, tableaux ou photographies nous pouvons transformer les ambiances de chaque pièce de la maison, sans oublier votre bureau.
Une touche d’orange dans la cuisine, pour améliorer la communication et l’appétit, du bleu dans notre chambre pour favoriser le calme et la détente, et du vert dans la salle de bain pour accentuer son rôle d’élimination et de purification des énergies, à nous de décliner les couleurs au fil de nos besoins et de ceux de toute la famille !

La méditation par les couleurs : on peut également utiliser les bienfaits des couleurs au travers de la méditation.
Pour cela, nul besoin d’être un pratiquant confirmé de la méditation… Confortablement installé, il suffit en réalité, de choisir la couleur dont nous avons besoin et de la visualiser en une boule d’énergie qui vient nous envelopper…
Simple à pratiquer, cet exercice de méditation nous aide à nous recentrer et à réguler nos émotions chaque fois que nous en avons besoin.
Nous pouvons également méditer en fonction des couleurs de nos chakras (voir notre article sur les chakras).
Et pourquoi pas vous mettre aussi aux mandalas ? (voir notre article sur les mandalas).

Les pierres et les couleurs : on ne présente désormais plus les bienfaits de la lithothérapie… Mais il est désormais possible de les allier à la chromothérapie.
Pour cela, on choisit alors les pierres non seulement en fonction de leurs bienfaits propres et de leurs effets, mais de leurs couleurs… On agit alors doublement, à la fois sur son bien-être mental et sur son corps !

Grâce à la chromothérapie, la thérapie par les couleurs, les couleurs ne servent plus uniquement pour leurs touches esthétiques, elles nous apportent de réels bienfaits dans notre quotidien… De part leurs vibrations énergétiques uniques, elles agissent ainsi sur notre état physique, mais aussi mental et émotionnel… 
Plus que présentes autour de nous, il nous appartient maintenant de les utiliser, au fil de nos besoins, pour prendre soin de soi, au travers d’une méthode des plus naturelles dont les bienfaits sont aujourd’hui plus que reconnus…

CONCLUSION

En fait, de toutes les ondes électromagnétiques connues, seule une partie très limitée d’entre elles est visible, en particulier celles dont la longueur d’onde est comprise entre 400 et 700 nanomètres.
Si on pense que leur longueur d’onde peut aller de moins d’un cent millième de millionièmes de millimètre à plus de dix milles kilomètres et que nos yeux ne sont capables de distinguer que celles qui sont comprises entre 400 et 700 milliardième de mètres environ, on peut se rendre compte que ce que nous voyons représente bien peu de chose par rapport à la réalité qui nous entoure.

Le plus grand chercheur dans ce domaine qui a défini le concept de «biophoton», Fritz-Albert Popp disait : «la lumière est présente dans chaque cellule de notre corps. Elle est extrêmement faible et a l’intensité qu’aurait une chandelle vue à 25 km de distance… Le rayonnement émis par les cellules vivantes a une fonction de communication intra et extra cellulaire» ce qui signifie qu’il permet aux cellules de communiquer entre elles et avec leur environnement. «Les biophotons jouent donc un rôle spécifique important dans la bio communication que ce soit à l’intérieur d’un organisme ou entre des entités biologiques qui appartiennent au même genre».

Si nous considérons que les planètes, les soleils, les galaxies, font partie de cet infiniment grand dans lequel nous vivons, et que nous sommes, nous aussi, constitués d’un infiniment petit à l’image de cet infiniment grand, donc de soleils, de galaxies, de planètes, on peut donc penser que nos particules, nos molécules et nos cellules qui nous composent sont des soleils et des galaxies qui émettent aussi des longueurs d’ondes et de la lumière… Alors, il n’est pas étonnant que la lumière et les couleurs nous soient indispensables comme l’air et l’eau, voire vitales.

Nous sommes donc des êtres de lumière et de poussière d’étoiles.
Nous sommes énergies, ondes et vibrations.
Nous sommes émetteurs et récepteurs.

Livres à consulter :
«Les bienfaits de la lumière sur votre santé» de Fabio Marchesi aux éditions Dauphin. (cité plus haut)
«Traité de couleur thérapie pratique»  de Pierre Van Obberghen aux éditions Guy Trédaniel
«Guide thérapeutique des couleurs» de Christian Agrapart et Michèle Delmas aux éditions Dangles