En France, on pensait être épargnés par le phénomène américain de l’explosion de l’obésité, mais les statistiques sont là : aujourd’hui, plus de 40 % des Français sont en surpoids, et 6 millions sont obèses. Quatre fois plus qu’en 1975.

Pourtant, on ne compte plus les régimes d’amaigrissement et leur grande popularité. Chez nous, près de 70 % des femmes et 39 % des hommes ont déjà suivi un régime. Qui n’a pas entendu parler de Weight Watchers, Dukan, comme j’aime, du régime de Miami…

Les couvertures de magazines grand public se répètent d’une année à l’autre, avec des promesses de pertes de poids rapides en gros titres sur fond de mannequins en maillot de bain.

Force est de constater que les approches classiques (qui consistent à manger moins gras, compter les calories, faire plus d’exercice) ne fonctionnent pas, que ce soit en Europe ou aux États-Unis, pourtant les premiers à avoir mis en place des recommandations en matière de nutrition et d’activité physique dans les années 1970.

Les pouvoirs publics communiquent activement sur le problème du surpoids, et il existe de plus en plus de labels pour les produits alimentaires et les informations nutritionnelles figurent sur tous les emballages.

Mais en dépit de toutes ces recommandations sanitaires, la situation s’aggrave. Nous faisons face à de nouvelles maladies.

Si le nombre de régimes et de personnes qui les suivent augmente, mais que le surpoids continue de progresser, c’est qu’il y a une erreur majeure dans notre approche du problème du surpoids, en France comme dans le reste du monde.

Nous sommes victimes d’une série d’idées reçues qui nous empêchent de perdre du poids durablement et nous font même grossir.

Face au problème de surpoids, la solution proposée par la plupart des régimes consiste à réduire les portions, ou compter les calories. Si c’est votre choix, il vaut mieux être précis ! Les taux de succès à long terme sont très faibles, on parle en général de 5 % de réussite, pour une raison toute simple… que toute l’industrie de la minceur fait semblant d’ignorer : les régimes apportent une solution de court terme à un problème de longue date.

Les gens accumulent pendant des années les kilos, mais ils souhaitent une solution rapide pour les perdre, en quelques semaines. Si vous avez déjà essayé de perdre du poids et que vous êtes parvenu à atteindre votre objectif, vous avez probablement remarqué qu’il est très difficile ensuite de maintenir le poids perdu.

La plupart des régimes «express» fonctionnent à court terme, et c’est ce qui permet leur succès commercial.
Aux États-Unis, où une personne sur deux suit un régime, l’industrie de la minceur est un marché annuel estimé à 60 milliards de dollars. Plutôt juteux ! Cela s’explique en partie parce que ceux veulent perdre du poids font en moyenne entre 4 et 5 tentatives par an.

Dans notre civilisation moderne qui est une société d’abondance où la nourriture est omniprésente, prendre du poids devient inévitable après une privation.

Vous comprenez alors pourquoi un régime temporaire sera toujours voué à l’échec. Les études le confirment : seuls les changements de vie permanents donnent des résultats permanents.

Les industries de l’agroalimentaire et les industries de la minceur ne seraient-elles pas de connivence ?
L’une pour produire plus, intègre de plus en plus de produits chimiques que notre corps a du mal à se débarrasser en nous proposant de plus en plus de produits transformés et l’autre nous inonde de ses promesses publicitaires nous faisant croire qu’ils ont réglé le problème du surpoids et de la malbouffe.
D’ailleurs, il en est de même et en lien avec les industries pharmaceutiques qui nous proposent toujours des médicaments miracles pour digérer ou ne plus souffrir d’une crise de foie ou d’un mal de tête et même pour couper la faim. 

Encore une fois, leurs solutions règlent un problème «à court terme» mais pas le problème à sa base. 
Ils veulent nous soigner mais ils ne veulent pas qu’on guérisse…

Mais Vous, souhaitez-vous guérir ?

Vous, qui vous sentez en surpoids ou obèse, voulez-vous guérir de ce problème qui menace gravement votre santé ?
Vous, qui êtes en bonne santé, souhaitez-vous le rester en détoxiquant votre corps ?

Une solution existe pour ces deux cas =  Le JEÛNE.

Qu’est-ce que le jeûne ?

Le jeûne est sans doute l’une des plus anciennes approches d’autoguérison. Même dans la nature, les animaux cessent instinctivement de manger quand ils sont malades ou blessés.

Le jeune est avant tout un moyen de détoxiquer l’organisme. Il permet au système digestif de se reposer et aux autre organes de se purger via l’élimination des toxines et des mauvaises graisses.

Ainsi, les gens qui entreprennent un jeûne le font généralement pour «faire un grand ménage» ou donner au corps des conditions optimales de guérison. De tout temps, il a également été associé à des pratiques spirituelles ou religieuses. Il procurerait en outre un sentiment de clarté d’esprit et de «désencombrement mental».
Le jeûne contribuerait au maintien d’une bonne santé, au même titre qu’une saine alimentation, l’exercice physique et l’équilibre émotif.

Le jeûne est un moyen d’évacuer les toxiques et les toxines que nous accumulons, jour après jours, repas après repas, bouffée d’air après bouffée d’air.
Pesticides omniprésents. Poissons pollués aux métaux lourds. Glyphosate. Traces de médicaments dans l’eau… S’il est aujourd’hui de plus en plus difficile d’éviter l’ingestion de polluants, au moins nous savons comment les expulser de notre organisme, ou en limiter la portée : en jeûnant.

Le jeûne est un nettoyage de printemps intérieur. Votre corps évacue tout ce qui le gêne, l’encrasse, le ralentit. Vous ne gardez que ce qui est propre, ce qui est bon, ce qui est sain.

Au-delà de cette épuration physiologique, le jeûne est, pour beaucoup de ceux qui le pratiquent pour la première fois, l’occasion d’une prise conscience sur leur hygiène de vie.
C’est ainsi que, chez de nombreux jeûneurs, chaque nouvelle cure est un pas supplémentaire vers un mode de vie favorisant l’envie de prendre soin de soi, et une meilleure santé. Sans culpabiliser, sans se fixer des objectifs impossibles à atteindre, mais simplement en avançant doucement.

Bien que la tradition reconnaisse les vertus du jeûne, les premiers fondements scientifiques ne remontent qu’à la fin du XIXe siècle. Le Dr Isaac Jennings (1788-1874) fut l’un des premiers médecins américains à le préconiser. C’est en 1822 qu’il renonce à l’usage de la médication et qu’il opte pour une nouvelle science de la santé basée sur des principes naturels, dont le jeûne, que l’on appela ensuite hygiène naturelle ou système hygiénique. D’autres praticiens l’ont imité, mais on doit principalement à Herbert M. Shelton (1895-1985), chiropraticien et naturopathe, reconnu comme le père de l’école hygiéniste, d’avoir élaboré un protocole basé sur un jeûne strict à l’eau, sans exercice physique. Il s’agissait d’un repos physiologique complet – que recommandait Socrate il y a 2 500 ans! – qui permettrait d’aiguiser l’esprit.

Les divers types de jeûnes 

Bien qu’on utilise librement le terme «jeûne» pour englober plusieurs types de cures, il importe de faire une distinction entre les divers jeûnes :

Le jeûne complet ou intégral consiste à s’abstenir de tout aliment (solide et liquide), à l’exception de l’eau, pendant une période plus ou moins longue.

Le jeûne partiel est plutôt basée sur diverses diètes restreintes comprenant des jus de fruits, de légumes ou d’herbe de blé, et parfois certains autres nutriments (céréales, pousses, infusions, bouillons, suppléments alimentaires, etc.). Ces cures, qui se veulent souvent thérapeutiques, peuvent être adaptées aux besoins particuliers des jeûneurs et varient selon l’approche des intervenants. Elles conviennent aux personnes qui ont des besoins particuliers, qui ne peuvent, en raison de leur santé, vivre un jeûne complet, ou qui souhaitent s’initier au jeûne par une approche plus douce.

Bien sûr, pour ces 2 cures, le jeûne permet de perdre du poids. À long terme cependant, le jeûne ne semble pas une manière efficace d’y parvenir. Il faudrait surtout modifier son style de vie, adopter de saines habitudes alimentaires et faire de l’exercice physique. Une étude a été effectuée sur 207 personnes souffrant d’obésité morbide et hospitalisées pendant un jeûne d’une durée prévue d’environ 2 mois, dans le but de perdre du poids. Les résultats indiquent que le jeûne (durée moyenne de 47 jours) a été efficace pour faire perdre du poids (28,2 kg en moyenne). Cependant, parmi les 121 sujets ayant participé aux visites de suivi, 50% avaient repris leur poids initial après 2 à 3 ans, et plus de 90%, après 7 ans.

Le jeune intermittent est une méthode ultra simple et ultra efficace pour perdre du poids. Il réveille votre métabolisme, simplement en espaçant les repas. Sans y penser, on incite le corps à utiliser ses réserves de graisse comme source d’énergie. Avec un minimum d’effort, sans vous priver, sans frustration, sans envie de sucre, sans penser à manger toute la journée. Le tout avec une énergie décuplée. Cette méthode s’applique sur le long terme à l’inverse des deux premières, elle devient rapidement une hygiène de vie.

Des études ont montré que le jeûne intermittent est aussi efficace que la restriction calorique pour perdre du poids, protéger le cœur, et combattre le diabète de type-2. Le jeûne intermittent permet de manger moins sans trop souffrir de la faim.

Plutôt que d’attaquer directement avec le jeûne intégral de 15 jours… Il est bien plus logique de commencer doucement par le jeûne intermittent. C’est un excellent entraînement avant de passer à un jeûne de plus de 72 heures.

Avec un peu de volonté, le jeûne intermittent c’est jeûner sans risque.

Le jeûne et la perte de poids

La perte de poids est souvent la motivation pour jeûner. Même si quelques kilos s’envolent, c’est surtout le nettoyage de l’organisme qui est important.

Le jeûne peut cependant servir de tremplin pour une perte de poids durable, dans la mesure où de bonnes habitudes alimentaires accompagnées d’exercices physiques sont mises en place après le jeûne.

D’après des études récentes (2016), le jeûne intermittent semble être plus efficace qu’un jeûne long pour perdre du poids. Il s’agit d’alterner de manière régulière des périodes où l’on mange avec des périodes où l’on ne mange pas.

Exemples
– limiter la prise alimentaire à une période de 8 heures par jour pour 16 heures de jeûne, 
– ou jeûner 24 heures une fois par semaine, 
– ou manger 5 jours à sa faim et de manière très légère les deux derniers jours de la semaine (<500 cal).

D’abord, le corps épuise ses réserves de glucose, la principal carburant des muscles et du cerveau. 

Dans un second temps, les réserves de lipides vont servir de carburant, c’est la néoglucogénèse. Le corps fabrique du glucose à partir de composés non-glucidiques.

Quelques conseils pour un jeûne intégral ou partiel

Si l’idée du jeûne est assez simple et connue (arrêter les nourritures solides pendant quelques jours), cette phase de jeûne «pure» doit être entourée d’une phase d’entrée et de sortie de jeûne. En amont, jeûner implique de préparer l’organisme en douceur ; en aval, réussir son jeûne nécessite de réussir sa reprise alimentaire. Cesser de manger plusieurs jours pour rompre le jeûne en ouvrant une boite de cassoulet n’est évidemment pas recommandé !

Il est nécessaire d’y aller étape par étape, avec des conseils adaptés.
– Je me programme
– Je me prépare
– Je jeûne
– Je reprends l’alimentation

«Le jeûne se prépare au même titre qu’un marathon ou une épreuve sportive. Une personne qui se lance dans un marathon sans préparation se montre peu respectueuse de son propre corps. Il en est de même pour le jeûne».
C’est agressif pour le corps de jeûner du jour au lendemain sans préparation. Il est important de bien préparer son jeûne pour mieux traverser la phase des 3 premiers jours que l’on appelle la crise curative.

Certains praticiens, en accord avec plusieurs traditions, recommandent les périodes de transition du printemps et de l’automne, mais ceci n’est pas une règle absolue.

Nous vous conseillons de bien respecter l’étape qui consiste à réduire la nourriture durant la phase préparatoire afin d’éviter les symptômes secondaires (mal de tête, insomnie, nausée, étourdissements, irritation cutanée, odeurs corporelles, douleurs musculaires).

Voici les étapes à suivre :

La phase de diagnostic : Avant d’entreprendre un jeûne complet ou partiel, il est recommandé de vérifier son état de santé auprès d’un médecin, particulièrement pour les personnes sous médication. L’intervenant qui supervise le jeûne effectue un bilan de santé avant que le jeûne commence, puis un examen de contrôle quotidien (pouls, pression artérielle, poids et température).

La phase préparatoire : Cette étape consiste à réduire progressivement sa ration alimentaire et, idéalement, à opter pour un régime végétarien en évitant les produits raffinés.
Avant de commencer à jeûner, il faut respecter un calendrier précis afin d’optimiser ses bienfaits. 1 semaine avant il est conseillé de faire une «phase de descente alimentaire». Cela consiste à retirer jour après jour certains aliments.
Il faut réduire l’alimentation progressivement, pour ne pas entrer dans la privation de manière trop brutale. La sensation de faim est moins forte lorsque l’entrée dans le jeûne est progressive.
L’arrêt des protéines animales (viandes, poissons, produits laitiers, oeufs), des excitants comme le sucre, le café, le thé et l’alcool doit se faire en priorité (au moins 5 jours avant de commencer le jeûne).
Dans un deuxième temps, il est nécessaire d’arrêter les céréales, les légumineuses (haricots, soja, pois chiche, pois cassés, …) et les oléagineux (les noix, noisettes, amandes, …) pour ne prendre que des fruits et légumes lors des deux derniers jours qui précèdent le jeûne.

La réintégration alimentaire : Cette phase consiste à revenir graduellement à une alimentation normale. Certains spécialistes recommandent de cesser le jeûne au moment où l’organisme est tout à fait libéré de ses toxines, c’est-à-dire lorsque la langue est propre, l’urine claire et que la faim réapparaît. Cela suppose généralement un jeûne d’assez longue durée, déconseillé aux jeûneurs inexpérimentés.
La reprise alimentaire est essentielle. C’est l’étape la plus importante d’un jeûne réussi ! On a l’habitude de dire qu’elle doit être au moins aussi longue que la durée du jeûne.
Elle doit être progressive, comme la descente alimentaire. Les fruits et les légumes frais, en petite quantité, seront privilégiés lors des deux premiers jours. Il est nécessaire de bien mâcher et de s’arrêter avant d’atteindre la satiété car l’estomac et le tube digestif ont été complètement au repos et ont besoin de temps pour relancer leur mécanisme.
Dans un second temps, les céréales, les légumineuses et les oléagineux seront réintroduits puis, en dernier lieu, les protéines animales.
Le sel est interdit jusqu’au dernier jour de reprise, ainsi que le sucre et l’alcool.

La durée idéale d’un jeûne est de 7 jours. L’organisme a alors le temps de se nettoyer en profondeur. Les cellules se renouvellent complètement (celles de l’intestin ont besoin de 72 heures par exemple).
Certaines personnes souhaitent entreprendre un jeûne plus long de 10, 15 ou même 21 jours. Il est alors recommandé d’être accompagné(e) de près par un(e) naturopathe expérimenté(e).
Au-delà on considère que le jeûne est à visée thérapeutique ou spirituelle et c’est un cadre médical qui est nécessaire.

Ne jeûnez pas sans l’aide d’un expert !

Pour bien profiter de son jeûne, il est recommandé de se faire accompagner, notamment lors du premier jeûne. Vous êtes ainsi rassuré et vous comprendrez que l’état dans lequel vous vous sentez est tout à fait normal. Les autres personnes d’un groupe sont également un soutien, et des échanges riches s’effectuent au sein de celui-ci. Parfois, on se fait des amis à vie avec ce type d’expérience.

Pour déterminer la durée et le type de jeûne, vous pouvez vous rendre dans des établissements spécialisés ou chez des spécialistes formés aux jeûnes (comme certains médecins, ostéopathes, chiropraticiens ou naturopathes). Les professionnels de santé se renseigneront sur votre état mental et certains facteurs biologiques : âge, sexe, poids, force vitale, degré d’intoxication et gravité des affections.

Combien de fois par an ?

Une à deux fois, si votre vitalité vous le permet. Si vous vous sentez en forme, vous pouvez jeûner une semaine au printemps et une semaine à l’automne, les deux saisons idéales pour cette pratique.
Si vous vous sentez fatigué(e), ne vous forcez pas sous prétexte que c’est bon pour la santé. Le jeûne a le vent en poupe mais il n’est pas une panacée c’est-à-dire qu’il ne convient pas à tout le monde, en tout temps.

Il est nécessaire d’être conseillé(e) afin que le jeûne apporte plus de bénéfices que de fatigue.

Puis-je le faire seul(e) ?

À part le jeûne intermittent, le jeûne complet ou partiel seul(e) est possible mais compliqué. Résister à la tentation et à la faim, à la maison, alors que les placards sont pleins et que les autres occupants se préparent des dîners alléchants peut vraiment priver le/la jeûneur(se) du fameux lâcher prise, du recul tant attendu par rapport à la nourriture que le jeûne promet.

Si vous jeûnez seul(e) nous vous recommandons vivement de le faire dans un lieu neutre (louez-vous un petit gîte dans la montagne) et dans la nature, loin des sollicitations de la ville.

À l’inverse, si vous en avez les moyens, le jeûne vécu dans un centre spécialisé, auprès de thérapeutes expérimentés et de confiance, peut être une véritable porte d’entrée vers un mieux être durable. Libéré(e) de la gestion du temps (le jeûne en offre beaucoup, le souci des repas disparaissant momentanément), guidé(e) dans des pratiques quotidiennes qui renforcent les bénéfices du jeûne (marche, yoga, écoute de soi, …) il est possible de se laisser aller et de véritablement se recentrer sur soi.

Les vertus du jeûne

La recherche sur le jeûne a beaucoup progressé. On découvre aujourd’hui que cette pratique ancestrale a de nombreux effets positifs sur l’organisme.

De plus en plus de témoignages vantent les mérites du jeûne. Certains y voient un moyen d’amorcer une perte de poids, d’autres de purifier leur organisme ou encore y cherchent des bienfaits thérapeutiques.

Il existe d’ailleurs beaucoup de cliniques de jeûne dans le monde, qui obtiennent de nombreuses rémissions ou guérissons en cas de maladies chroniques difficilement guérissables. C’est le cas en Allemagne avec les méthodes du docteur Buchinger (5 000 patients par an), en Russie, celles du professeur Nikolajev ou encore aux États-Unis avec celles du docteur Shelton.

Les effets observés scientifiquement sont nombreux :
– Réparations cellulaires et moléculaires,
– Amélioration de la circulation sanguine,
– Perte de poids,
– Normalisation du taux d’insuline,
– Régression des dépôts d’artériosclérose,
– Réduction des brûlures d’estomac et de gastrites,
– Diminution de certaines inflammations chroniques (allergies),
– Lutte contre la fatigue chronique,
– Etc.

Les effets positifs d’un jeûne dans la lutte contre les maladies sont non seulement connus, mais maîtrisés.

Comme si le corps, dès qu’il jeûnait, se remettait de lui-même sur le chemin d’une santé primordiale.
Jeûner, c’est régler, littéralement son organisme sur un autre mode de fonctionnement.
Un mode sur lequel toutes vos fonctions vitales, habituées à recevoir leur nourriture et leur médication de l’extérieur, se réveillent et s’autoréparent.

Dans le mode jeûne, les cellules saines du corps s’autopréservent et les cellules malades s’autodétruisent.
C’est ce mécanisme qui est au cœur des passionnantes recherches sur le jeûne et le cancer du Dr Valter Longo, aux États-Unis. Les cellules cancéreuses, très gourmandes en glucose pour croître, sont littéralement affamées dans le jeûne, tandis que les cellules saines, elles, se protègent.

Toujours grâce à Valter Longo, nous savons également qu’un jeûne permet de réduire considérablement les effets secondaires d’une chimiothérapie, et d’augmenter ses chances de succès.

C’est tout une époque où les cancérologues conseillaient de manger énormément pour prendre des forces et lutter contre la maladie qui est en train de basculer.

Évidemment, il n’est pas question d’attendre de développer un cancer pour bénéficier de ce réveil autoréparateur du corps. Le jeûne a, pour tous, des bienfaits préventifs.

Y a t-il des contre-indications ?

Encore une fois, avant d’entreprendre un jeune, quel qu’il soit, si vous avez une maladie ou un traitement médicamenteux, il est grandement conseillé de consulter en tout premier votre médecin et d’être conseillé par un spécialiste du jeûne.

Le jeûne est contre-indiqué en cas de fatigue, de troubles alimentaires, d’une faiblesse du système immunitaire, de troubles cardiaques, de carences nutritionnelles, de maladies rénales, de cancer généralisé, de grossesse et d’allaitement. Il est également déconseillé de jeûner en cas de psychose, de diabète insulinodépendant, de dépendances et d’addictions lourdes (alcoolisme, toxicomanies), d’un simulateur cardiaque, la présence d’un organe greffé, d’une anorexie, etc.

Une petite anecdote pour finir

Cobayes malgré eux.
Entre 1991 et 1993, 8 personnes ont vécu sans interruption dans un dôme écologique en Arizona pour des recherches scientifiques.
Ils étaient supposés vivre en complète autosuffisance en mangeant les fruits de leurs cultures. Mais un accident a décimé leurs récoltes et ils ont dû survivre avec seulement la moitié de nourriture initialement prévue…
Ils ont décidé de s’adapter en ne mangeant plus qu’un jour sur deux.
Leur bilan de santé à la fin de l’expérience fut remarquable. Les participants ont connu :
– Une perte de graisses de 15 à 20%
– Une baisse de leur tension artérielle de 25%
– Une baisse de leur taux de glucose sanguin de 21%
– Une baisse de taux de cholestérol de 30%
Et ceci, sans ressentir aucune faiblesse, en restant actifs et en bonne santé durant les 2 années de l’expérience.

Voici la conclusion du médecin qui a étudié ces résultats :
“Après 25 ans de recherches sur le vieillissement et la lecture de milliers de documents scientifiques, s’il y a un conseil que je peux vous offrir, une manière sûre pour rester en bonne santé plus longtemps, une seule chose que vous pouvez faire pour maximiser votre espérance de vie maintenant, c’est ceci : jeûner.”

Un petit conseil

Ne prenez pas de petit déjeuner.
Déjeunez comme un roi.
Dinez comme un pauvre.

Pour maîtriser sa santé, il faut maîtriser son appétit

Voici un autre petit conseil de Luigi Cornaro qui est mort en 1466, à l’âge de 102 ans.
Luigi Cornaro est un gentilhomme vénitien du 16e siècle, à qui ses médecins annoncèrent lorsqu’il avait 40 ans qu’il allait mourir… il décida de reprendre sa vie en main. De devenir un nouvel homme.
Il fût son propre médecin, et la recherche de l’équilibre, son unique médicament :

«Je faisais en sorte de ne jamais me sentir complètement rassasié et de me lever toujours de la table avec la sensation de pouvoir encore manger et boire. Pour maîtriser sa santé, l’homme doit maîtriser son appétit». 
«Ayant vaincu l’intempérance de cette manière, j’adoptais complètement une vie modérée et réglée, c’est pour cela qu’en moins d’un an j’ai été libéré de tous mes problèmes de santé qui, auparavant, semblaient incurables». 

Tempérance corporelle, ensuite :
«Il est vrai qu’en plus de ces règles alimentaires que j’ai scrupuleusement respectées, j’ai également évité autant que possible les excès de chaleur et de froid, la grande fatigue, la perturbation de mes habituelles heures de repos et les endroits manquant d’air». 

Et bien sûr, tempérance spirituelle :
«De même, j’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour éviter d’avoir des sentiments qui sont difficiles à vaincre tels que la mélancolie, la haine, ces émotions violentes qui semblent avoir grande influence sur notre corps».

Livres conseillés :
«Le Casting. La méthode de jeûne intermittent ultra efficace» de JB Rives aux éditions Thierry Souccar.
«La Méthode Uhl, jeûner chez soi sans risque, sans effort» de Thomas Uhl aux éditions Santé Nature Innovation